HAROLD GUÉRIN & CÉCILE BETHLÉEM
de octobre à novembre 2009
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Le rhizome, tige souterraine de certaines plantes vivaces, suit un modèle arborescent mais dans lequel les éléments ne dessinent pas une simple suite hiérarchique, avec une base ou une racine et divers branchements, mais où tout élément peut affecter ou influencer tout autre. La maison devient ici un milieu, par lequel poussent et débordent les œuvres : Cécile Bethléem établit une singulière connexion où le lieu «maison» devient aussi bien le récepteur que l’émetteur de corps astraux invisibles. En parallèle, Harold Guérin opère une spectaculaire transformation de l’architecture, utilisant comme épine dorsale la structure même de la bâtisse. D’étages en étages, de pièces en pièces, son œuvre sculpturale en bois carbonisé connecte et interroge les volumes dans un imposant dispositif multi sensoriel.
Chacun procède par variation, expansion, conquête et capture de son espace…